dimanche 27 février 2011

Un peu de musique 2


Les années passent et rien n'y fait : j'adore Ultravox... Avec un petit plus pour Ultravox!    ;-)

dimanche 13 février 2011

Gran Torino / L'Inspecteur Harry


Ces jours-ci, les hasards de nos visionnages de films nous ont fait faire le grand écart entre les époques...
Curieusement, même si les films n'ont rien à voir, le seul point commun entre les deux n'est pas Clint Eastwood. Pour moi, le personnage de Walt Kowalski n'est pas très éloigné de celui de Harry Callahan : même amour des flingues, même cassure émotionnelle, même racisme ordinaire... Dans Gran Torino, la différence majeure est que le personnage se rachète, comme si Eastwood exorcisait quelques vieux démons ou exprimait quelques regrets.
Trente années ont passé et Clint Eastwood a plus que mûri, il a vieilli. Il est certes meilleur acteur que dans les seventies, mais il a aussi, et surtout, cessé d'être une marionnette pour devenir un réalisateur reconnu et acclamé... Cela fait de Gran Torino un très bon moment de cinéma, quand L'inspecteur Harry n'est guère qu'un moment de nostalgie, assez indigeste...
Là s'arrête la comparaison, qui n'est née que du téléscopage des deux films dans mon lecteur à moins d'une semaine d'intervalle !
:-D

***(Torino) /  * (Harry)

vendredi 11 février 2011

Un peu de musique


 Les trois premiers albums d'Adam Ant sont excellents... Rien de tel pour vous faire monter le moral en flèche !!

jeudi 10 février 2011

Morse - Tomas Alfredson


Oskar est un garçon un peu introverti, fils de divorcés, souffre-douleur de quelques garçons de son école... Il peuple son imaginaire et sa solitude de vengeance. Une jeune venue dans son quartier, Eli, sort le soir pour faire sa connaissance. Etrange relation peuplée de silence et de non-dit, pour une étrange voisine dont les relations semblent être atypique avec l'homme qui vit avec elle.

Et pour cause, elle a 12 ans depuis longtemps, ne rejoint Oskar la nuit que parce que le jour elle dort dans l'obscurité et le fait dehors, car elle a besoin d'une invitation pour entrer chez les gens, éventuellement par la fenêtre...

Pas besoin de vous compléter le tableau : c'est un vampire, même Oskar s'en aperçoit (même s'il y met le temps, mais pour lui c'est la vraie vie, pour nous, c'est du cinéma)...

Sur ces bases se construit un film magnifique, beau, froid, vrai, tendre, cruel, sobre, précis.... Et j'en passe. Une très belle variation sur le thème, un film de vampire qui n'en est pas un, mais qui respecte tous les impératifs de l'archétype. Une image qui vous hante, un ton juste et des acteurs superbes. Bref, je suis subjugué !!

*****

H20 (Halloween Twenty Years After) - Steve Miner


Ah la la, les amis ! Quelle idée de s'infliger des choses pareille... Toute une série d'horreur à succès... M'enfin, je suis presque au bout...

J'ai donc regardé Halloween, 20 ans après... C'est comme pour les Trois Mousquetaires : 20 ans après, ce sont les mêmes héros, mais ils ont vieilli et sont moins fringants. La comparaison s'arrête là : 20 ans après est quand même très agréable à lire, tandis qu'il est difficile de tenir éveillé à la vision d'H20...

En fait, pour le 20e anniversaire de la série, les producteurs se sont dits : "et si on oubliait tous les films crapoteux qui ont suivi les deux premiers ? On engage Jamie Lee Curtis, qui a une bonne réputation d'actrice, on écrit un vrai scénario, parce qu'elle n'est plus la gamine qui tourne dans un low budget, du coup on fait un film d'horreur respectable, pas trop violent pour que les amoureux du premier film puisse y emmener leurs enfants"

Et hop, aussitôt dit, aussitôt fait. On démarre par un pré-générique où on compte trois morts (pas trois meurtres : on ne montre que les résultats, c'est moins sale), histoire de montrer que Michael Myers est vivant. On enchaîne par les problèmes domestiques de Maman Curtis, en Californie, parce que le gore est moins pénible au soleil (Ouf, y a pas Charles Aznavour dans H20). Et on bavarde, et on montre que la malheureuse, bien que successful woman a des problèmes psychologiques et d'alcoolisme, et on suit dans l'indifférence complète le périple de Michael Myers pour rejoindre la Californie (même qu'il faillit, juste faillit, d'occire une maman et sa petite fille. Quel horrible méchant...) Pour finir, comme on est dans Halloween quand même, il faut bien se résoudre à tuer quelques adolescents, alors au bout d'une heure complète, Myers élimine sauvagement deux ados. Ou là là.

Une petite poursuite pleine d'angoisse dans le campus (pffff) et puis Laurie Strode gagne. Le méchant Myers est décapité... Mais comment vont-ils faire un numéro 8 ??

Voili voilà... Un film par jour... Mais si ça continue à être des navets, ça va être dur de tenir !!!

* (Une étoile pour Jamie Lee Curtis et le caméo bien gentil de sa maman Janet Leigh)

Kick Ass


Sur les bons conseils de Jones, j'ai téléchargé et regardé Kick Ass... Si le téléchargement illégal devait avoir une justification, ce serait celle-là : il est tout simplement immoral de débourser un centime pour récompenser les studios, réalisateurs, acteurs ou autres qui ont pu contribuer à la production d'une merde aussi intégrale que celle-ci...

Restons un instant sur le téléchargement (Kick Ass peut attendre...) J'entends depuis 40 ans les mêmes arguments contre le honteux "piratage" (car la naissance de la K7 audio a donné également naissance aux stupidités dont on nous abreuve aujourd'hui). Pirater, c'est mal, ça tue la création artistique, ça ruine les producteurs qui ont le courage d'investir dans la culture. C'est cela, oui... Pourtant quand je me balade à Lille, ce ne sont ni des producteurs, ni des acteurs que je vois, en guenilles, tendre une soucoupe et un carton "s'il vous plait, pour manger"...

Et la création artistique se porte toujours aussi bien : quelques artistes valables qui produisent contre vents et marées, en mangeant plus ou moins à leur faim, quelques grands groupes ou cinéastes qui sortent du lot, car produisant des œuvres de qualité à l'intérieur du carcan pété de thunes des studios et puis des dizaines de blaireaux supportés par le monde des médias et le pognon de leur producteur... Ce sont en général eux qui pleurent contre le téléchargement sauvage, alors que si le téléchargement avait la moindre chance de provoquer leur disparition, il devrait être déclaré "grande cause de l'année"...

Bon. Je le défends, mais en pratique je ne le fais pas vraiment... Téléchargement de séries, parce que j'ai pas la télé et j'arrive pas à voir la différence entre télécharger un épisode, le regarder et basta (on ne va quand même pas les regarder plusieurs fois) et les voir à la télé (si, la différence quand même, c'est qu'en les récupérant sur le net, on les a en V.O. Je ne regarde pas un américain parler en français avec une voix qui ne correspond pas au physique et un temps de décalage entre les lèvres et les mots !) Et quelques films, rarement, avec un plus pour le commerce : quand c'est un bon film, je ne peux pas m'empêcher de l'acheter...

Ok. Kick Ass, maintenant... C'est une bouse. C'est con, c'est filmé avec les pieds, dans une espèce de frénésie habituelle chez les merdeux qui tentent de faire croire qu'ils sont virtuoses (genre Doug Liman ou le type qui a réalisé Kick Ass, comment c'est ? Ah oui, Matthew Vaughn... A retenir pour ne pas voir son prochain)... SI encore c'était sympa, on supporterait les défauts de la réalisation, mais même pas. Le "héros" est un yaourt (c'est dans le scénar, je sais), la violence est partout et gratuite, les personnages sont puants et insupportables, les couleurs criardes, bref, à jeter...

Conclusion : encore une merde avec Nicolas Cage.

(Parait que c'est un bon acteur... Joker. Il surjoue sans jouissance, il donne envie de regarder ailleurs chaque fois tant il est "à côté"... Je plains ses partenaires...)


(PS : j'ai récupéré l'affiche sur le blog de John Plissken dont la critique est si parfaite que j'aurais pu m'abstenir de faire celle-ci ! M'enfin, je ne fais pas vraiment de critiques, juste des notules, plus pour pallier aux inévitables atteintes (futures) de l'âge que pour me faire lire... Vous imaginez si je venais à regarder les mauvais films une deuxième fois ? Ah mince, je l'ai fait pour 1941 !

Adresse du blog (indispensable) de Plissken :)

O (c'est la note ;-) )

Films...

"Allez, il faut se fixer des défis dans la vie... Après avoir éliminé de chez moi toutes les cassettes audio, j'ai décidé d'essayer de voir tous les films de ma médiathèque avant de mourir...
Je lance donc l'opération "Un film par jour pendant un an", de façon à en avoir vu 365 l'an prochain, ce qui devrait en faire les 3/4 (sauf qu'évidemment, j'en aurai racheté d'ici là...)
Et mieux, je décide d'en faire une notule dans ce blog (même si personne ne les lit, et je vous comprends : je ne me fatigue pas beaucoup à les écrire :-P  )
On verra si je tiens plus d'une semaine"
Je me suis lancé ce défi en septembre...
On est bien loin du compte !!!!

Halloween 6


Ça fait un moment que j'ai entrepris de voir l'intégralité des films de la saga Halloween... pour retrouver mes 20 ans ? Ou par "collectionnisme", parce que j'ai envie de voir ce que Rob Zombie en a fait dans ses remakes, mais que, du coup, je veux avoir tout vu...
J'en suis arrivé au 6, la Malédiction... Bon. j'avoue que je n'ai pas vraiment compris cette histoire de malédiction que des scénaristes ont cru bon de pondre pour renouveler la série, mais, globalement, ça prend 10 minutes dans le film et le reste est un épisode de bonne facture, où Donald Pleasence tire sa révérence, et où on s'amuse un peu... Les acteurs sont sympas, les meurtres rigolos, et le réalisateur venge le spectateur de la médiocrité de Mike Myers en le faisant bastonner comme un malade à la fin... Marrant...
Il faut dire que le niveau de nullité des films 4 et 5 ne peut qu'aider à apprécier celui-ci   :-D  Il est quasiment impossible de se rappeler quoi que ce soit de ces deux opus lamentables...
Bientôt, je regarderai H20... Steve Miner est un faiseur de films un peu quelconque, mais puisqu'il y a Jamie Lee Curtis, c'est déjà ça...

**

L'Ombre du Vent - Carlos Ruiz Zafón


Je me suis lancé dans ce livre, offert par le père Noël et j'ai tout de suite ressenti une espèce de jubilation, un allant formidable pour ce roman foisonnant, à l'écriture riche et aux situations qui m'ont fait me dire "c'est un John Irving espagnol" !

Hélas, à mesure que j'avançais, je déchantais : la trame est grossière, les coups de théâtre téléphonés et les situations tournent au grotesque...

André dirait "c'est du picaresque, je déteste le picaresque"... Ben moi, j'aime bien d'ordinaire, mais quand il y a du fond derrière la forme. Là, si on désosse le bouquin et qu'on retire l'écriture flamboyante, c'est creux... Passée la moitié, j'ai eu envie de le ranger, mais en vaillant petit soldat du livre, je suis allé jusqu'au bout, péniblement, en plusieurs semaines...

Mince... Le nombre de bons livres que j'aurais pu lire pendant ce temps là !!!


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